Le syndrome du tunnel carpien, aussi appelé syndrome du canal carpien, est une condition fréquente. Bien qu’elle soit douloureuse et même parfois incapacitante, cette affection peut être traitée par des soins non invasifs, notamment grâce à l’intervention d’un chiropraticien. Voici ce qu’il faut savoir sur les causes, les symptômes ainsi que les traitements chiropratiques du syndrome du canal carpien.
Le syndrome du canal carpien, qu’est-ce que c’est?
Pour comprendre ce qu’est le syndrome du canal carpien, il faut s’attarder sur son principal sujet : le nerf médian. Ce nerf, qui part du cou et traverse l’épaule, finit son parcours dans la main. À cet endroit, le nerf s’introduit entre les deux os du poignet, qui forment un passage étroit appelé tunnel, ou canal, carpien. Ce tunnel, qui relie l’avant-bras au poignet, est complété par des tendons et des ligaments. Cet ensemble permet de fléchir les doigts, mais surtout il permet principalement au pouce, à l’index et au majeur de ressentir des sensations au toucher.
Lorsque le nerf médian se trouve comprimé dans ce passage, le patient éprouve alors des sensations anormales et des douleurs. C’est une condition qui peut survenir à mesure que le patient avance en âge, et qui peut affecter des travailleurs de tous horizons. Il est souvent nécessaire de consulter un professionnel de la santé pour se remettre de ce syndrome.
Combien de temps faut-il prévoir pour guérir le syndrome du canal carpien?
Le délai de guérison du syndrome du tunnel carpien dépend de plusieurs éléments, en plus de la sévérité du syndrome et de la condition du patient. Plus les engourdissements et les douleurs sont présents depuis longtemps, plus longue sera la rémission. Les délais de guérison peuvent donc varier de 2 à 3 semaines, jusqu’à 2 mois, en moyenne. En dernier recours, le patient peut subir une intervention chirurgicale, mais celle-ci présente un taux plutôt élevé de récidive.
Quels sont les symptômes du syndrome du tunnel carpien?
À ses prémices, une personne qui est atteinte du syndrome du canal carpien peut ressentir des fourmillements et un engourdissement dans ses doigts. Par ailleurs, les symptômes peuvent s’exprimer de manière plus forte la nuit, parce qu’il arrive que les patients fléchissent leur poignet en dormant. Le patient peut également expérimenter une perte de sensibilité dans la face interne de la main (du côté de la paume), au niveau du pouce, de l’index et du majeur.
À mesure que le mal s’aggrave, il est possible d’être réveillé par les engourdissements qui s’intensifient, qui peuvent être accompagnés de douleurs. Il est possible néanmoins de les soulager en secouant la main, ou en modifiant sa position. Ces douleurs peuvent devenir de plus en plus présentes tout au long de la journée. Elles peuvent s’intensifier lors d’une activité manuelle qui nécessite de tenir, par exemple, un outil dans sa main, ou si le patient travaille à l’ordinateur.
Dans des stades plus avancés, le syndrome du canal carpien affecte la motricité fine du nerf médian, ce qui entraîne de la faiblesse à agripper ou à manipuler de petits objets. Dans certains cas chroniques, qui durent depuis longtemps, l’atteinte du nerf qui innerve les muscles du pouce peut même provoquer leur atrophie.
Quels sont les facteurs qui peuvent déclencher le syndrome du canal carpien?
Des facteurs qui affectent les tissus mous du canal carpien ou les os sont responsables du syndrome du tunnel carpien. Lorsque ces tissus sont enflammés ou enflés, cela rétrécit en effet l’espace disponible. Le nerf se trouve alors comprimé et ne fonctionne plus adéquatement.
Cette situation peut survenir à cause d’une mauvaise posture du poignet. S’il est en permanence fléchi ou en extension, par exemple, les risques de compression augmentent. C’est le cas, par exemple, des personnes qui travaillent à leur bureau, mais dont le poignet n’est pas dans une posture ergonomique lorsqu’ils utilisent leur souris, ou quand ils tapent au clavier.
Il en est de même si les gestes effectués par un travailleur sont répétés, si celui-ci doit régulièrement soulever de lourdes charges ou travailler avec des outils qui créent des vibrations. Les travailleurs de la construction et les personnes qui ont des métiers manuels sont d’ailleurs souvent victimes de ce mal.
Il peut aussi advenir que le canal carpien se trouve rétréci à la suite d’une blessure ou à cause d’une pathologie sous-jacente. Ainsi, les personnes qui ont souffert d’une fracture qui a mal guéri peuvent éprouver les symptômes du syndrome du canal carpien. Les personnes qui souffrent d’arthrite, ou encore les patients qui vivent avec le diabète peuvent aussi expérimenter cette pathologie.
Par ailleurs, en raison de la rétention d’eau et de l’augmentation de la laxité des ligaments qu’elle peut provoquer, la grossesse aussi est l’une des causes possibles du syndrome du tunnel carpien. Enfin, il est à noter aussi que certaines personnes peuvent naître avec un canal carpien étroit qui les prédispose à des symptômes de compression nerveuse.
Quelles personnes risquent le plus d’être affectées par cette condition?
Les travailleurs de bureau sont les plus à risque d’être affectés par le syndrome du canal carpien, mais les travailleurs manuels et les personnes qui souffrent d’une maladie chronique comme l’arthrite et le diabète peuvent aussi être affectés.
Les moyens de diagnostiquer le syndrome du tunnel carpien
Pour établir le diagnostic du syndrome du canal carpien, le chiropraticien procède d’abord à un questionnaire pour connaître les antécédents médicaux du patient. À cette occasion, il s’enquiert aussi de ce qui, dans son quotidien, aurait pu causer ses maux. Il évalue ensuite le patient, notamment au travers de tests et de manipulations. Ces tests permettent de mettre en lumière les dysfonctions du nerf médian et les sensations que le patient ressent.
Le chiropraticien observe également la rapidité de l’apparition des sensations de fourmillement dans les doigts du patient, qui sont révélateurs de la sévérité de sa condition. C’est ainsi qu’il peut planifier un traitement sur mesure.
Comment le chiropraticien peut-il traiter le syndrome du canal carpien?
Si la condition du patient le permet, l’approche non invasive est privilégiée. Elle consiste, dans un premier temps, à manipuler le poignet afin de rétablir l’alignement de sa structure. Le chiropraticien se concentre ensuite sur les tissus mous afin de dégager le nerf et réduire la contrainte qu’il subit. Ce travail vise à rétablir la souplesse des mouvements, mais aussi leur amplitude. Plusieurs séances sont souvent nécessaires pour une guérison complète. Ces soins de thérapie manuelle peuvent être offerts conjointement au port d’une attelle de poignet pour la nuit, qui permet de réduire la flexion du poignet.
Si les douleurs sont très intenses et qu’elles affectent les activités normales du patient, ce dernier peut être référé à un médecin, ou à un pharmacien pour bénéficier de soins pharmaceutiques. En cas de douleurs sévères, le chiropraticien privilégie là encore les traitements naturels non invasifs comme la thérapie manuelle avant tout recours à la chirurgie : en effet, en cas de récidive, ou si les résultats ne sont pas au rendez-vous, la chirurgie peut rendre la condition plus difficile à traiter.
À la maison, il est important que le patient participe activement à sa propre guérison en suivant les exercices d’étirement qui lui seront prescrits.
Le soulagement des douleurs articulaires par le chiropraticien
Le chiropraticien est un professionnel de la santé qui soulage les douleurs articulaires de manière non invasive, en utilisant ses mains. Tout comme le complexe osseux et ligamentaire du poignet, de nombreuses articulations du corps humain finissent par devenir douloureuses à cause d’un certain mode de vie. Les douleurs lombaires, mais aussi les douleurs dorsales en général font partie des maux pour lesquels les chiropraticiens sont le plus souvent consultés.
Et à raison, les soins chiropratiques sont offerts à tous les patients qui souhaitent améliorer leur qualité de vie. Les enfants aussi peuvent bénéficier de leurs traitements, que leurs douleurs soient chroniques ou non. Contactez la clinique chiropratique membre de ChiroRéseau pour en savoir plus.