La hernie discale est une condition qui n’entraîne pas toujours de douleur, mais dans certains cas, selon sa gravité, elle peut aussi être très limitante. Lorsqu’elle est chronique, ou lorsqu’elle est très douloureuse, elle peut diminuer la qualité de vie des personnes affectées. Il est heureusement possible de faire appel à un chiropraticien pour soulager une hernie discale et apprendre les bons gestes pour éviter d’en souffrir de nouveau. Voici comment reconnaître et soigner cette problématique qui touche la colonne vertébrale.
La hernie discale, un problème de disque vertébral
Ce que désigne la hernie discale, c’est une déchirure au niveau de la membrane fibreuse d’un disque vertébral. Les vertèbres qui composent la colonne vertébrale sont séparées par de petits disques, dont l’une des fonctions est d’absorber les chocs auxquels le corps peut être soumis. Ces disques contiennent une substance gélatineuse qui constitue leur noyau. Lorsque la membrane fibreuse qui contient ce gel se fissure, par exemple en raison de mouvements répétitifs, il peut arriver que le noyau sorte.
Dans certains cas, la hernie discale peut aussi comprimer des nerfs. Il faut savoir que de nombreux nerfs se trouvent autour de la colonne vertébrale. Certains participent à l’exécution des mouvements, d’autres sont responsables des sensations; d’autres, encore, font les deux. Selon le nerf touché, des douleurs ou des sensations anormales peuvent alors être ressenties.
La hernie discale est un phénomène qui touche majoritairement les vertèbres très sollicitées dans les mouvements de torsion et de rotation, telles que les vertèbres cervicales et les vertèbres lombaires. C’est aussi un mal qui touche plus d’hommes que de femmes, et qui survient plutôt entre la trentaine et la cinquantaine. Les mauvaises habitudes ou une hygiène de vie mal entretenue en sont les raisons principales.
Il est pertinent de connaître ses symptômes afin de les identifier rapidement pour les traiter, car en l’absence de soins, une hernie discale peut être très douloureuse et gagner en sévérité.
Combien de temps une hernie discale met-elle à guérir?
La durée des symptômes d’une hernie varie selon qu’ils se déclarent chez une personne sédentaire ou active, mais aussi selon son métier et ses loisirs. Lorsqu’une racine nerveuse est comprimée, les symptômes peuvent nécessiter beaucoup de temps avant de disparaitre. On peut parler de 6 à 12 semaines en général, mais dans certains cas, ils peuvent durer plus d’un an. Après quoi, même en l’absence de symptômes ou de douleurs, le disque vertébral peut rester endommagé.
C’est pourquoi la consultation du chiropraticien est nécessaire : non seulement ses soins permettent de réduire le temps de guérison, mais ils limitent aussi les risques de récidives.
Reconnaître les symptômes de la hernie discale
Les symptômes d’une hernie discale dépendent de sa localisation. Ainsi, lorsqu’une hernie se forme au niveau de la base de la nuque, les douleurs peuvent irradier dans le cou, les épaules ou les bras. Le patient peut ressentir une douleur qui traverse son dos entre ses omoplates, et qui s’accentue lorsqu’il tourne la tête. Il peut aussi éprouver une sensation d’engourdissement dans ses doigts. Fournir un effort ou soulever une charge avec le bras atteint peut lui paraître plus difficile, non seulement parce que le mouvement peut être plus douloureux, mais aussi parce que le bras ou l’épaule peuvent sembler plus faibles.
Lorsqu’elle est située dans la région lombaire, la hernie discale peut causer une lombalgie ou une lombosciatalgie. Il peut arriver que le patient ait l’impression que la douleur irradie depuis le bas du dos jusque dans la fesse, la cuisse, et la jambe. Lorsque la hernie se déclare de manière soudaine, le sujet peut ressentir une décharge électrique fulgurante qui peut le bloquer dans son mouvement. Il peut lui être difficile, voire impossible, de faire une torsion ou de se pencher. Dans certains cas, les orteils peuvent sembler engourdis et une sensation de picotement se fait jour. Il peut aussi sembler laborieux de relever le pied, notamment parce que la jambe donne l’impression d’être faible et peu réactive.
Bien que ces symptômes soient très inconfortables, un plan de traitement chiropratique peut aider à en venir à bout. Il est également possible de réduire les risques d’une hernie discale en étant conscient des causes qui peuvent y mener. Pour ce faire, voici les facteurs les plus fréquemment impliqués dans la survenue de ce mal.
Dans quelles conditions une hernie peut-être se former?
Une hernie discale a plus de risques de se former chez des personnes sédentaires, peu actives, qui effectuent souvent des mouvements de flexion ou de rotation du tronc. C’est aussi le cas des patients qui passent de longues heures assis sans optimiser leur posture (par exemple avec le dos droit appuyé au dossier, un support lombaire adapté et les pieds à plat au sol). Les conditions sont alors plus favorables au tassement des vertèbres et à la rupture du disque vertébral.
À l’inverse, il peut arriver que des personnes très actives soient victimes d’une hernie, mais pas pour les mêmes raisons. Dans ce contexte, c’est souvent le fait de soulever des objets trop lourds, avec une mauvaise forme qui peut abîmer les disques vertébraux. Parmi les sportifs, la hernie discale peut aussi se former en raison d’un mouvement de torsion répétitif, par exemple.
Enfin, il est intéressant de noter que, contrairement à la croyance populaire, le vieillissement ne prédispose pas à la hernie discale. C’est même plutôt l’inverse parce que le liquide que contient le disque diminue. Néanmoins, l’âge peut exposer à d’autres problèmes de dos, tels que les lombalgies, par exemple.
Il est important de consulter un professionnel de la santé lorsque les douleurs persistent, s’intensifient, ou lorsqu’elles sont chroniques. Il faut souligner que, dans le cas d’une hernie discale sévère qui pourrait atteindre la moelle épinière, les patients peuvent éprouver des symptômes tels que des picotements et la perte de force dans leurs deux jambes. Il est alors fortement conseillé de consulter un professionnel de la santé sans attendre. Si ces symptômes s’accompagnent en plus d’une perte de sensations dans la région anale ou génitale, il faut alors se rendre à l’urgence d’un hôpital.
Habituellement, les symptômes d’une hernie peuvent être soulagés avec l’application immédiate de glace sur la zone affectée. Il est recommandé de se reposer et d’éviter les mouvements qui causent de la douleur. Cependant, si le quotidien en est affecté et que les tâches habituelles sont difficiles, il est nécessaire d’obtenir un plan de traitement pour éviter les complications.
Comment le chiropraticien diagnostique-t-il une hernie discale?
En clinique chiropratique, le professionnel de la santé commence par prendre connaissance des antécédents médicaux et des habitudes de vie du patient. Il procède ensuite à un examen physique afin d’exclure des causes graves comme les maladies neurodégénératives (qui peuvent entraîner des picotements et une perte de force et de sensation). Le chiropraticien mesure aussi la perte de mobilité, cible précisément les vertèbres en souffrance, et vérifie s’il y a des déficits musculaires. Pour compléter le diagnostic, il est possible de recourir à des radiographies, un scan ou encore une IRM (résonance magnétique).
Le traitement de la hernie discale par le chiropraticien
Le chiropraticien procède à des ajustements chiropratiques, qui consistent à manipuler les articulations intervertébrales de manière rapide, avec une faible amplitude. Le chiropraticien peut utiliser à cet effet un instrument, tel qu’un appareil activateur ou un appareil Impulse. Le but est de rétablir la fonction du disque et de diminuer l’inflammation ainsi que les symptômes douloureux.
Ce travail sur la biomécanique des disques et des vertèbres, c’est-à-dire sur leur mouvement et leur fonction, contribue à diminuer le stress infligé aux disques. Ce faisant, le chiropraticien diminue la pression dont le nerf peut souffrir, ce qui a pour effet de diminuer les douleurs du patient. Enfin, le soin chiropratique peut aussi comprendre des pressions manuelles thérapeutiques, afin que les muscles tendus se relâchent et gagnent en souplesse.
En complément de son traitement, le chiropraticien peut recommander des exercices à faire chez soi pour prolonger les bienfaits des soins. Il est utile de rappeler que la modification de certaines habitudes de vie peut grandement aider à diminuer les risques de récidives. Le professionnel de la santé est d’ailleurs là pour prodiguer ses conseils et aider le patient à retrouver son bien-être.
Le soulagement des douleurs articulaires en centre chiropratique
Les mouvements répétitifs, le manque d’exercice et les contraintes du quotidien affectent indubitablement la santé. Au-delà de la trentaine, ce sont aussi les douleurs liées à ces facteurs qui augmentent. Il est important de rester attentif à leur survenue et de consulter un chiropraticien aussitôt que possible. Ce professionnel de la santé traite toutes les conditions musculosquelettiques qui peuvent troubler la qualité de vie, depuis les douleurs à la hanche ou aux genoux jusqu’aux tendinites. Consultez la liste des cliniques chiropratiques ChiroRéseau pour planifier votre prochain rendez-vous.