Lumbago, lombalgie, mal du bas du dos : la variété du champ lexical pour désigner les douleurs lombaires en dit long sur sa fréquence. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2020, ce sont 619 millions de personnes qui étaient touchées par le mal du bas du dos dans le monde. C’est un mal souvent sans gravité, mais qui peut s’avérer incapacitant au quotidien. Dans certains cas, il peut même rendre inapte au travail.
Il existe heureusement des moyens de se remettre d’une douleur lombaire, quel qu’en soit le stade. En cabinet chiropratique notamment, plusieurs soins peuvent être dispensés aux patients ainsi que de nombreuses recommandations pour maintenir un dos en santé. Voici ce qu’il faut savoir sur les douleurs lombaires et les moyens de les prévenir.
Les douleurs lombaires, qu’est-ce que c’est exactement ?
La particularité de la lombalgie, c’est que cette douleur affecte le bas du dos et plus spécifiquement toute structure qui se situe dans cette région. Les causes possibles de la lombalgie sont multiples. Les plus communes sont d’origine mécanique, causées par une lésion ou une irritation d’une structure musculosquelettique de la région lombaire. On peut nommer par exemple une subluxation intervertébrale ou CSV (il s’agit d’un dérangement intervertébral mineur parfois appelé DIM dans le jargon médical), une irritation musculaire du carré des lombes, une irritation facettaire d’une vertèbre lombaire, une discopathie (lésion dégénérative ou traumatique d’un coussin entre 2 vertèbres), une irritation des articulations sacro-iliaques, ou encore une entorse ligamentaire.
Plusieurs facteurs peuvent provoquer cette irritation : une mauvaise posture qui entraîne une compression accrue des disques intervertébraux, des muscles trop faibles ou trop sollicités, le manque d’activité ou encore le surpoids. On peut également parler de lombosciatalgie lorsqu’une douleur lombaire est accompagnée de douleurs ou de symptômes neurologiques qui descendent dans la cuisse, la jambe et le pied. On peut parler de douleur, d’engourdissement, de fourmillements et même d’un manque de force au niveau de certains muscles. Dans ce cas, on peut soupçonner une atteinte nerveuse, comme une lésion au nerf sciatique, une lésion à une racine nerveuse par une hernie discale ou même une compression de la moelle épinière par une sténose spinale.
Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’avoir fait un faux mouvement pour qu’une lombalgie se déclare. Parfois, les douleurs lombaires peuvent aussi être le symptôme d’une condition sous-jacente, comme l’arthrite ou une tumeur, par exemple. Dans ce cas, c’est une lombalgie dite pathologique; le chiropraticien peut en soulager les douleurs et diminuer les symptômes, mais sa prise en charge doit être complétée par celle d’un médecin.
Combien de temps faut-il prévoir pour la guérison de douleurs lombaires?
Lorsqu’une douleur lombaire est prise en charge par un professionnel de la santé, il faut prévoir plusieurs semaines avant qu’elle ne disparaisse, mais le soulagement des douleurs lombaires peut être rapide et avoir lieu en l’espace de quelques jours.
Quels sont les symptômes associés aux différents types de douleurs lombaires?
Les douleurs lombaires peuvent s’exprimer de façons variées, selon les conditions dans lesquelles elles surviennent. Elles peuvent être d’intensité variable, depuis la simple gêne jusqu’à la douleur lancinante. Lorsque la douleur lombaire est intense, elle peut rendre la plupart des postures inconfortables, que le sujet soit assis, debout ou allongé sur le dos. Le patient peut ressentir un effet de blocage, d’élancement, de spasme ou de la difficulté à faire un mouvement, comme se pencher vers l’avant ou vers l’arrière.
Une lombalgie qui s’installe à cause d’une mauvaise posture au travail, quant à elle, peut être incommodante et peut aussi être intense. C’est un mal qui peut se déclarer sur le long terme et qui peut sembler peu perceptible à ses débuts. Dans le cas du pincement du nerf sciatique, la douleur ressentie peut parfois être spontanée et vive, mais ce n’est pas toujours le cas. D’autres fois, celle-ci peut ressembler à une brûlure ou à une décharge électrique. Elle irradie depuis le bas du dos jusque dans l’arrière de la cuisse et peut aussi descendre jusqu’au mollet ainsi que sous le pied.
Enfin, si c’est une hernie discale qui est apparue, cela peut affecter les sensations des nerfs touchés. En effet, la hernie discale peut affecter une racine nerveuse, ce qui affecte la sensibilité, mais aussi la force musculaire des muscles associés. Parmi les symptômes que la hernie peut provoquer, on retrouve la douleur lombaire, le pied tombant, les fourmillements ou la sciatalgie complète. Afin de prévenir ou de prendre en charge ces maux à temps, il est intéressant d’identifier ce qui peut les causer.
Qu’est-ce qui peut causer une douleur lombaire?
Les facteurs d’apparition de la lombalgie sont souvent d’ordre mécanique. En premier lieu, il est fréquent que les personnes qui ont un mode de vie sédentaire en soient atteintes. C’est aussi le cas des personnes qui passent de longues heures assises à leur bureau. Ou encore, des personnes qui ne pratiquent aucune activité physique. Dans ce cas, lorsqu’ils sont en mouvement, les muscles autour de la colonne vertébrale ont de la difficulté à travailler de concert avec les autres structures environnantes. Les muscles ne parviennent donc pas à supporter le stress et les mouvements du quotidien, ce qui crée des tensions et des irritations. Le sport permet non seulement d’entretenir la force et l’endurance de ces muscles, mais aussi la souplesse des ligaments.
Cependant, les douleurs lombaires peuvent parfois être l’expression d’une pathologie. Ainsi, l’arthrose, qui peut créer de l’inflammation dans les articulations, peut être responsable d’une lombalgie. La douleur est alors souvent plus fréquente le matin au réveil ou après une période prolongée de repos. Dans ce contexte, l’activité physique et le mouvement sont préconisés pour soulager les douleurs lombaires liées à l’arthrose.
Enfin, en cas d’ostéoporose, une lombalgie peut aussi être causée par une fracture survenue dans une vertèbre : il s’agit ici d’une fracture d’insuffisance osseuse. Dans tous les cas, il est judicieux de consulter un professionnel de la santé pour en détecter les causes et entreprendre un traitement, car comme la plupart des maladies, une lombalgie qui est gérée rapidement et au bon moment est plus facile à régler et présente moins de risques de devenir chronique.
Quelles sont les personnes les plus à risques de développer des douleurs lombaires?
Les douleurs lombaires touchent surtout les personnes sédentaires, qui ne font pas d’exercice. On observe aussi que les personnes atteintes de dépression ou d’anxiété sont plus susceptibles de souffrir de lombalgies chroniques et leur guérison peut prendre plus de temps.
Comment le chiropraticien diagnostique-t-il des douleurs lombaires?
Pour bien cerner l’origine des douleurs de son patient, le chiropraticien commence par prendre connaissance de son historique médical. Cela inclut les pathologies dont il a souffert, ses éventuelles chirurgies, son hérédité ainsi que ses traitements médicamenteux passés et actuels. Il s’enquiert également de son emploi, car celui-ci peut avoir une incidence sur ses douleurs lombaires.
Ensuite, il s’agit de vérifier à l’aide d’un examen physique la sévérité du mal. Au cours de cet examen, le professionnel détermine quelles structures sont atteintes, qu’il s’agisse de nerfs, de muscles ou d’articulations, pour déterminer la nature de la douleur. Il recourt à des tests orthopédiques, dont l’amplitude de mouvement fait partie, ainsi qu’à un examen neurologique pour vérifier l’état des nerfs.
S’il juge que des tests supplémentaires sont nécessaires, il peut demander au patient de recourir à de l’imagerie médicale telle que des radiographies. Ce n’est qu’après ces analyses qu’il établit un diagnostic et prescrit un plan de traitement personnalisé.
Comment le chiropraticien traite-t-il les douleurs lombaires?
Les soins offerts par le chiropraticien sont non invasifs, sans médicaments ni chirurgie, et consistent majoritairement en de la thérapie manuelle. Avec des ajustements chiropratiques, il rétablit le bon fonctionnement de l’articulation. Cela comprend notamment la restauration de la mobilité et un meilleur alignement de l’articulation afin de retrouver une amplitude de mouvement naturel.
Il faut également que le patient soit actif dans cette rémission. C’est pourquoi le chiropraticien peut lui offrir des exercices de renforcement ou des étirements à effectuer chez soi. Un suivi permet d’ajuster les prescriptions en fonction de la progression du patient. Enfin, pour assurer la durabilité des soins, le patient sera invité à intégrer de l’exercice dans son quotidien, à long terme.
Le chiropraticien, un professionnel à consulter pour le soulagement des douleurs
Le chiropraticien est un professionnel de la santé qui soulage les douleurs et travaille de concert avec le patient sur ses causes. Il est en plus possible de le consulter sans prescription du médecin. Qu’il s’agisse de problèmes d’épaule, de douleurs aux côtes, ou de douleurs à la hanche, il est en mesure d’établir un plan de traitement personnalisé pour y remédier durablement. Consultez la liste des cliniques chiropratiques ChiroRéseau pour votre prochain rendez-vous.