Parce que le nerf sciatique provient des racines nerveuses de la région lombaire, il est susceptible d’être affecté par un problème touchant le bas du dos. Dans le cas de la lombosciatalgie, il peut alors devenir douloureux et même affecter la capacité du patient à vaquer à ses occupations. Bien qu’il s’agisse d’un mal fréquent, la lombosciatalgie nécessite une prise en charge rapide pour ne pas devenir incapacitante. Voici les circonstances dans lesquelles cette pathologie peut apparaître, les symptômes qu’elle provoque, mais aussi les traitements que le chiropraticien peut offrir pour s’en remettre.
La lombosciatalgie : fruit des douleurs lombaires et de la sciatique
La lombosciatalgie, aussi appelée lombosciatique, est la combinaison de l’inflammation du nerf sciatique aux douleurs lombaires. Ce nerf extrêmement long part de la fesse et descend le long de la jambe pour innerver jusqu’au pied, ce qui explique l’étendue de la douleur qu’il suscite. À la différence de la lombalgie, toutefois, la lombosciatalgie entraîne des douleurs qui dépassent la fesse et peuvent se rendre jusqu’au pied. Habituellement, la lombosciatalgie est provoquée par un mal sous-jacent, qui peut être l’irritation d’une racine nerveuse provoquée par de l’arthrose de la colonne vertébrale ou la présence d’une hernie discale. Les patients qui souffrent de lombosciatalgie sont atteints de douleurs dans au moins une jambe. Il est plus rare que cela touche les deux.
En combien de temps peut-on guérir d’une lombosciatalgie?
Le temps de rémission d’une lombosciatalgie varie d’un patient à l’autre et selon la cause des symptômes. La compression nerveuse par un muscle peut durer de 2 à 4 semaines, tandis qu’une hernie discale peut durer plusieurs mois.
Quels sont les symptômes de la lombosciatalgie?
Le symptôme le plus facilement identifiable de la lombosciatalgie, c’est la douleur qui irradie depuis le bas du dos jusque dans le mollet. Certains patients peuvent également la ressentir jusqu’aux orteils. Que le patient soit actif ou au repos, celle-ci peut être persistante, et pendant la crise, les moyens de la diminuer semblent alors peu efficaces. En plus de la douleur, puisque le nerf n’est probablement plus en mesure de ressentir correctement les sensations, la jambe, le mollet et les orteils peuvent sembler engourdis ou fourmiller. Le patient atteint peut avoir l’impression que les zones en souffrance sont plus faibles. Dans les cas les plus sévères, il peut sembler difficile de marcher, et pour certains, c’est même impossible. Dans de rares cas, où les douleurs se déclarent dans les deux jambes avec l’apparition d’incontinence ou la perte de sensation de la peau au niveau des parties intimes, ceci est considéré comme une urgence médicale et vous devriez consulter aux urgences d’un centre hospitalier.
Qu’est-ce qui peut provoquer une lombosciatalgie?
Parmi les conditions qui favorisent la lombosciatalgie, la formation d’une hernie discale est la plus courante. Le noyau du disque intervertébral dépasse de sa position originale, c’est-à-dire entre deux vertèbres, suite à son endommagement par une chute, un accident, ou encore à cause de l’usure liée à l’âge et aux mouvements quotidiens. La hernie peut alors compresser une racine nerveuse du nerf sciatique, ce qui engendre les symptômes décrits plus haut. Il peut avoir été endommagé lors d’une chute, par exemple, ou lors d’un accident.
Il se peut aussi que le trou qui se trouve au centre de la colonne vertébrale rétrécisse anormalement, par exemple dans le cadre d’une maladie comme l’arthrose. Ce trou, appelé canal rachidien, assure normalement un passage aux nerfs lombaires et ceux de la queue de cheval. Lorsque son diamètre diminue, il peut provoquer des symptômes de lombosciatalgie.
Si c’est l’arthrose qui cause le rétrécissement des canaux où se trouvent les racines nerveuses de chaque côté des vertèbres, on parle alors de sténose foraminale latérale. Ce phénomène peut lui aussi entraîner des symptômes de lombosciatalgie.
Ces maladies apparaissent généralement avec le vieillissement et l’usure prématurée des articulations, la sédentarité, ou les antécédents de traumatisme (par exemple, avoir eu un accident de voiture).
Quelles catégories de la population sont les plus à risque d’être affectées par la lombosciatalgie?
La lombosciatalgie touche plus souvent les personnes dont la profession implique de soulever de lourdes charges, les personnes qui restent assises dans une mauvaise posture pendant de longues heures, ou encore les personnes qui vivent avec une maladie chronique comme l’arthrose.
Comment le chiropraticien diagnostique-t-il la lombosciatalgie?
Le chiropraticien est un professionnel qui peut prendre en charge le diagnostic, le traitement et le suivi de ses patients. Pour établir le diagnostic d’une lombosciatalgie, il commence par une évaluation des antécédents médicaux du patient et vérifie ce qui, dans son quotidien, peut affecter son dos. Il évalue également sa condition physique, son dos, et ses réflexes. Au besoin, il peut recourir à des analyses qu’il effectue à l’aide de l’imagerie médicale. Des radiographies peuvent par exemple l’aider à déceler une anomalie au niveau des os de la colonne vertébrale. Pour les tissus mous, c’est-à-dire pour les disques, les ligaments et les muscles, c’est l’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui peut donner des indices très précis des éventuels problèmes présents. Ce n’est qu’ensuite qu’il peut mettre sur pied un plan de traitement personnalisé.
Les traitements offerts en clinique chiropratique pour traiter la lombosciatalgie
L’objectif ici est de soulager le patient de ses douleurs, mais aussi de lui faire retrouver sa mobilité. Pour ce faire, le chiropraticien recourt à des soins de thérapie manuelle afin de rétablir les dysfonctions intervertébrales. Il cible minutieusement les régions en souffrance et y déloge les tensions, notamment en assouplissant les tissus tels que les muscles. Son traitement favorise le déblocage du nerf et un regain de mobilité dans la région lombaire. Il faut parfois plusieurs séances pour que le mouvement articulaire soit corrigé et que la fonction nerveuse soit rétablie. En complément, il est important que le patient suive les recommandations du chiropraticien à la maison. Celui-ci peut lui prescrire des exercices de renforcement musculaire, l’application de froid ou de chaleur aux zones douloureuses, ou encore des étirements.
Améliorer son bien-être général avec le chiropraticien
Le chiropraticien soulage les douleurs, mais il peut aussi participer au maintien d’un bien-être mental. Ses soins centrés sur la santé neuro-musculosquelettique en font un allié pour toute personne qui souffre de fatigue chronique, de stress ou encore de troubles du sommeil. Les services chiropratiques sont en plus offerts aux patients de tous âges et de toutes conditions. Pour en savoir plus, il est possible de contacter l’une des cliniques chiropratiques ChiroRéseau.